






















L’artiste suggère l’écart. Entre l’image et la chose. Entre le lieu tel qu’il fonctionne et tel que la sculpture le fait fonctionner.
On peut y voir une falaise, un glacier. Mais c’est autre chose, le dernier stade de la stabilité, le dernier cri avant la rupture.
Au départ, mes blocs d’acier sont massifs, indestructibles, inébranlables. Pourtant, des fractures apparaissent.
La conception est intuitive. Ces pièces : compactes, filiformes, masculines, féminines… Un travail sur le chaos.
Fiché dans le bloc, un élément agressif brise la surface. Un obus planté en terre, une lame enfoncée dans un corps. Il y a ici de la violence.
À l’origine, simple recherche technique et esthétique, ces nœuds ont engendré une série motivée par leur paradoxe.
Le bloc se scinde, les deux parties s’éloignent. L’unité, tenue par un fil, défie la raison. Je cherche la limite de la rupture…
La conception de ces objets mêle l’usuel à l’esthétique. Lignes épurées, courbes et aspérités se confrontent. L'inox reflète la lumière, le Corten évolue avec le temps.











