« L’artiste suggère l’écart (irréversible ?) Entre l’image et la chose. Entre le lieu tel qu’il fonctionne et tel que la sculpture le fait fonctionner.
C’est d’ailleurs une thématique récurrente chez un artiste qui montre toujours le vide que le plein appelle. Patrice Racois est donc un artiste de la perturbation qui remet en question l’enjeu de la représentation. Il suffit du minimum d’étendue de son œuvre (face au paysage) afin de créer l’inexorable itération de sa « figure ».
Ces pièces imposent leur loi et renvoient un regard différent sur la tendre indifférence de la « nature » et fait fonctionner l’imaginaire de celui qui se confronte à ce face-à-face d’une autre façon. Face à la multiplication des lignes du décor.
Le sculpteur impose sinon une distorsion du moins transfert d’optique dans la polyphonie des craintes de ces pièces qui imposent aux prescriptions narratives des lieux où elle s’insère une autre théâtralité : on sort d’une pure thématique abortive. On quitte la feinte de cérémonie. Un monde flottant apparaît. »
– J-Paul Gavard-Perret